Mara Viveros présente un aperçu du racisme en Amérique latine, sa diversité et son hétérogénéité, ainsi que les différentes réponses et actions qui ont eu lieu face à ce problème dans le cadre du virage antiraciste dans la région. En ce sens, il expose les multiples lieux d'énonciation et de positionnement à partir desquels cette matière peut être perçue et abordée, reprenant les expériences des grammaires alternatives de l'antiracisme.

Nilma Lino Gomes établit les prémisses qui configurent le racisme comme un système d'oppression coloniale. D'une part, il analyse le « crime parfait » du mythe de la démocratie raciale à partir des aspects sociaux et culturels du Brésil. Et, d'autre part, il présente la trajectoire de la lutte du mouvement noir dans son visage éducatif, construisant une représentation de la résistance directement engagée dans l'acquisition des droits fondamentaux depuis 1931.

Rita Bosaho expose sur les politiques publiques antiracistes dans le contexte espagnol. Dans un premier temps, il introduit le problème du racisme en Espagne, la manière dont il est conceptualisé et sa relation avec le processus de colonisation européenne. Deuxièmement, il fait référence aux politiques de lutte contre les discriminations fondées sur la race ou l'origine ethnique qui ont été promues dans ce pays par diverses institutions étatiques, sur la base des avancées du cadre européen. Et enfin, il formule quelques réflexions sur les futurs défis liés à la lutte antiraciste dans la nation espagnole.

Carlos Álvarez aborde le problème du racisme et de la discrimination raciale en Amérique latine, à la fois la violence structurelle et institutionnelle et ses fuites dans la sphère quotidienne et le champ du symbolique. Parallèlement, il partage les différentes stratégies mises en œuvre par le mouvement social afro-descendant dans la région, ainsi que les politiques publiques et actions positives pour l'inclusion des communautés afro-descendantes menées par les gouvernements du sud du continent. .