COURS

Écoféminisme et politique du commun

Maria Eugenia Rodriguez Palop

(Espagne)

MEP et professeur à l'Universidad Carlos III

Clase 1

Maria Eugenia Rodríguez Palop expose les caractéristiques du féminisme de ces dernières années, reliant l'écoféminisme à d'autres mouvements de protestation. Ensuite, il plonge dans la transition socio-écologique et la lutte environnementale et dresse un état des lieux des formes institutionnalisées de violences faites aux femmes ancrées dans le contexte étatique et économique. Enfin, il aborde les difficultés d'approbation des améliorations de la condition des femmes en raison de l'opposition des gouvernements de certains pays au Parlement européen.

Clase 2

Dans la deuxième classe du cours, Maria Eugenia Rodríguez Palop développe les conséquences des responsabilités mises au défi des femmes - telles que le rôle des soins et le travail domestique non rémunéré - avec des problèmes personnels résultant du changement climatique et du manque de politiques sociales inclusives. Il présente le concept de "plafond de ciment", chargé de décourager et de rendre impossible l'ascension sociale et professionnelle des femmes. Enfin, il définit les politiques du commun et explique les manières dont elles s'articulent.

Clase 3

Maria Eugenia Rodríguez Palop affirme que la gestion des biens communs dans une perspective écoféministe repose sur trois axes centraux : approfondir la démocratie ; la redistribution des richesses et la décentralisation et l'autonomie. De plus, trois axes transversaux doivent être considérés : identité et reconnaissance, durabilité et féminisation. En relation avec ce dernier axe, il est fait référence aux ontologies relationnelles et à l'éthique du care comme éléments porteurs d'une nouvelle conception des droits sociaux.

Clase 4

Dans la dernière séance du cours, Maria Eugenia Rodríguez Palop approfondit les caractéristiques et la portée de l'écoféminisme "socialiste", celui qui considère que la relation particulière que les femmes entretiennent avec la nature découle de leurs propres conditions matérielles et d'apprentissage, de savoir-faire et de compétences qui ils se sont développés en raison des rôles qu'ils ont occupés tout au long de l'histoire. Enfin, il explore les apports de l'écoféminisme pour l'établissement d'un discours et d'une vision alternatifs pour couvrir des questions telles que les droits humains, les formes de production, la relation interspécifique, dans le cadre du processus de transition socioécologique.

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